Après la mobilisation du printemps des directeurs de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) (1), c'est le 17 juillet que devrait avoir lieu la réunion de la commission de suivi des accords Durafour au cours de laquelle devraient être entérinées les propositions du garde des Sceaux concernant leur statut. Au Syndicat de la PJJ-FEN-UNSA (2) on rappelle les points essentiels de ce statut : un corps de directeur en deux grades pyramidés à 75/25 (doté d'une grille indiciaire alignée sur celle des professeurs certifiés), un statut d'emploi de directeur départemental terminant à l'indice brut 1015 et la revalorisation du statut d'emploi de directeur régional avec passage à l'échelle A. Du côté de la coordination nationale des directeurs PJJ, on affiche une certaine confiance, tout en se déclarant prêt à créer un comité de surveillance pour la mise en œuvre du statut.
Quant au tout nouveau groupe « cadres », créé le 13 juin au sein de la Fédération CFDT-justice (3), il estime que « le dossier statutaire ne doit pas effacer d'autres interventions issues de l'attachement au service public de la justice et du sens des missions qui s'y rattachent ». Pour lui, les questions statutaires sont révélatrices du désir des cadres du ministère de la Justice d'établir de « meilleures passerelles » sur l'extérieur et entre directions. Toutefois, déplore-t-il, « le retard considérable pris par la chancellerie - qui sur ce dossier comme sur les autres se met à genoux devant Bercy - est inacceptable ».
(1) Voir ASH n° 1978 du 7-06-96.
(2) SPJJ-FEN-UNSA : 48, rue La-Bruyère - 75009 Paris - Tél. (1) 40.16.78.78.
(3) CFDT-justice : 47-49, avenue Simon-Bolivar - 75019 Paris - Tél. (1) 42.38.64.10.