Après leur manifestation du 14 mai devant le ministère de la Santé, les responsables et salariés de deux hôpitaux de jour parisiens victimes de restrictions budgétaires (1) -les centres Marie Abadie et Salneuve - devaient se rendre en délégation le 19 juin, au palais de l'Elysée, avec des parents d'enfants accueillis dans ces établissements. « La menace de perdre leur place dans leur lieu de soins concerne aujourd'hui 52 enfants demain, cela pourrait en concerner plusieurs centaines », s'alarmaient-ils quelques jours plus tôt dans un courrier adressé à Jacques Chirac, auquel ils demandaient l'annulation immédiate de ces mesures de restriction budgétaire « que notre société ne saurait accepter de légitimer ».
(1) Voir ASH n° 1974 du 10-05-96.