Depuis le 10 juin, douze travailleurs sociaux de la circonscription de Saint-André, dans les Alpes-Maritimes, refusent d'utiliser leur véhicule personnel pour leurs déplacements professionnels. En effet, les indemnités kilométriques qui leurs sont versées couvrent leurs frais d'essence mais pas leurs autres dépenses (assurance, entretien, réparations éventuelles, achat du véhicule...). « Cette situation a encore été aggravée par l'application du décret du 19 juin 1991 qui codifie strictement les indemnités de déplacement et nous pénalise en tenant compte de deux résidences : administrative et familiale », expliquent les travailleurs sociaux, qui avaient déjà mené une action similaire en octobre 1995, sans résultats.
Regrettant cet état de fait gênant à la fois pour les usagers et pour eux-mêmes, ils attendent que leur employeur, le conseil général, ouvre des négociations.