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Pas de gel budgétaire pour la lutte contre la toxicomanie, selon Hervé Gaymard

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Hervé Gaymard a affirmé, le 31 mai à Toulouse, « qu'aucun gel budgétaire ne viendra entraver la mise en place des mesures prises en matière de toxicomanie ». Le secrétaire d'Etat à la santé et à la sécurité sociale, qui s'exprimait lors des XVIIe journées nationales de l'Association nationale des intervenants en toxicomanie (1), a ainsi déclaré que « l'ensemble des mesures annoncées lors du comité interministériel du 14 septembre dernier (2) seront appliquées, comme le Premier ministre s'y était engagé ». Selon Hervé Gaymard, « l'incidence du sida au sein de la population toxicomane semble se stabiliser, voire diminuer, du fait de l'impact de la politique de réduction des risques ». Insistant sur la nécessité de la prévention et de l'intégration sociale du toxicomane, « premier élément de son accès aux soins et du traitement de sa dépendance », le secrétaire d'Etat a estimé que l'accès aux soins des toxicomanes s'améliorait « certes trop lentement, mais de façon indéniable ».

Hervé Gaymard a par ailleurs indiqué que, dans le cadre de la préparation du budget 1997, il demanderait à la direction générale de la santé « de prévoir un renforcement financier et en personnel des centres de soins aux toxicomanes afin que ceux-ci deviennent le pivot de la prise en charge spécialisée des soins aux toxicomanes et les référents auprès de la médecine de ville ». Il a également souhaité « s'impliquer davantage dans les domaines de la prévention, dans l'organisation des soins adaptés, dans la sensibilisation des acteurs de santé aux prescriptions de médicaments psychotropes », en rappelant que ces actions s'inscrivent bien dans le cadre de la nouvelle mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (3). Et il a ajouté vouloir prendre « rapidement » avec Xavier Emmanuelli, le secrétaire d'Etat à l'action humanitaire d'urgence, des mesures visant « à soutenir et généraliser l'implication des secteurs psychiatriques ».

Enfin, une réflexion devrait être menée sur la nature du mode d'hébergement des toxicomanes. Dans ce cadre, des réponses devront être apportées « aux problèmes tels que la pertinence de l'accès aux centres résidentiels des toxicomanes sous substitution, la prise en charge communautaire dans le cadre des communautés thérapeutiques et l'articulation à mettre en oeuvre entre les structures spécialisées d'hébergement et celles de réinsertion et de réadaptation sociale », a-t-il encore indiqué.

Notes

(1)  Voir ASH n° 1977 du 31-05-96.

(2)  Voir ASH n° 1941 du 22-09-95.

(3)  Voir ASH n° 1973 du 3-05-96.

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