Répondant au député Paul Chollet (UDF, Lot-et-Garonne), le ministre du Travail et des Affaires sociales, Jacques Barrot, a indiqué, le 22 mai à l'Assemblée nationale, que les « crédits destinés aux entreprises d'insertion et aux associations intermédiaires avaient été entièrement préservés, malgré des restrictions budgétaires ».
S'il a fallu « différer certaines dépenses en début d'année », les problèmes sont « aujourd'hui réglés », a-t-il affirmé. Les crédits restent fixés à 320 millions pour cette année, 132 millions ayant été versés au titre du premier semestre. Pour les entreprises qui rencontreraient des difficultés du fait des retards de début d'année, les pouvoirs publics sont invités à se montrer « compréhensifs », a encore ajouté le ministre.