Il « incombe au système éducatif d'améliorer la préparation de tous les jeunes, quel que soit le cursus scolaire suivi, à leur entrée dans le monde professionnel, en leur permettant d'accéder à la qualification et en assurant un accompagnement personnalisé ». Telle est la mission générale d'insertion des jeunes confiée aux chefs d'établissement scolaire par une circulaire du 10 mai 1996.
Cette mission est inscrite dans le projet d'établissement et fait partie des programmes annuels d'actions d'information et d'orientation de chaque établissement. Dans ces programmes, doit être prévue, selon le public scolaire concerné, la présentation de mesures d'aide à l'insertion. Dans ce cadre, les chefs d'établissement doivent veiller à ce que la rénovation des diplômes professionnels soit expliquée précisément aux élèves et à leur famille. Ils sont également tenus de constituer des « groupes-ressources », dont le rôle est de fédérer les actions éducatives en matière d'insertion et de prendre en charge les élèves « en voie de décrochage scolaire ou social ».
Enfin, pour les élèves qui quittent le système éducatif, l'accompagnement doit se poursuivre par un suivi individualisé. Aussi, les chefs d'établissement d'origine « doivent prendre toute disposition utile » afin de connaître la situation des élèves qui sont sortis de leur établissement. Ils doivent proposer aux élèves sans solution d'insertion professionnelle des parcours de formation, notamment au sein des établissements scolaires ou d'insertion, mis en place dans le district ou le bassin de formation et d'emploi en liaison avec les centres d'information et d'orientation, les missions locales, les PAIO et les espaces-jeunes.