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Un manifeste pour « sauver les crèches parentales »

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Les crèches parentales, « ces petits équipements de proximité, sont aujourd'hui confrontées à des difficultés financières et beaucoup sont menacées de fermeture », s'alarme l'Association des collectifs enfants parents professionnels (ACEPP)   (1), rappelant qu'elle a suscité la création de 1 300 structures de ce type en ville et en milieu rural et près de 10 000 emplois.

Celle-ci dénonce «  l'incohérence des strates successives de mesures prises par les gouvernements », regrettant que les avantages à l'accueil chez les assistantes maternelles agréées et à la garde à domicile des familles aient été accordés « sans prise en considération de leur impact sur les établissements et services collectifs existants ». De même, elle s'indigne de « l'iniquité » des aides financières auxquelles peuvent prétendre « les familles aisées salariant une employée de maison, alors que les crèches associatives ne peuvent accueillir des enfants de familles à faible revenu, faute de financements publics suffisants ». Ce qui entraîne « une ségrégation sociale » entre les différents modes d'accueil.

Aussi, l'association présente-t-elle un manifeste afin de « sauver les crèches parentales et l'accueil collectif », se disant ouverte à un large dialogue. Réaffirmant ainsi « le droit pour chaque enfant d'être accueilli dans des conditions satisfaisantes pour son développement », elle énonce une série de propositions, dont certaines pour le moins radicales : par exemple, la suppression de l'allocation de garde d'enfant à domicile ou la mise sous condition de ressources de l'aide aux familles pour l'emploi d'une assistante maternelle.

Par ailleurs, elle réclame « une politique de la petite enfance harmonisée » , permettant aux familles un choix réel du mode de garde. Ce qui passe par « une gestion unifiée », dans le cadre de l'action sociale de la CNAF, des lignes budgétaires des différents types d'aides, sous forme de « prestations pour l'accueil des jeunes enfants individuel ou collectif », versées aux familles-employeurs ou aux organismes gestionnaires d'équipements ou de services. Elle demande, en outre, une reconnaissance du rôle et de la spécificité des associations gestionnaires d'une structure d'accueil collectif. Et enfin, une revalorisation des réductions d'impôt pour frais de garde d'enfants à hauteur de la moitié des montants versés, plafonnés à 45 000 F.

Notes

(1)  ACEPP : 15, rue du Charolais - 75012 Paris - Tél.  (1)  44.73.85.20.

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