Une partie des personnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de Seine-Saint-Denis était en grève, le 14 mai, à l'appel du Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée-PJJ-FSU (1). Objectif : dénoncer la situation de la PJJ dans ce département. « Celui-ci a souvent été cité en exemple à l'occasion du débat sur les banlieues défavorisées et sur le traitement de l'enfance délinquante. Aujourd'hui, nous constatons l'envers du décor », expliquent les grévistes, qui déplorent, entre autres, 25 % de réduction de budget en deux ans, 50 % de crédits d'intervention supprimés, une perte de 10 % des postes et le démantèlement du dispositif d'insertion et de formation professionnelle. « A l'heure du débat sur la réforme de l'ordonnance de 45 et de la mise en place des unités à encadrement éducatif renforcé, nous n'acceptons pas ce saccage », protestent-ils, en exigeant le maintien des personnels vacataires et davantage de moyens en postes et en budget.
(1) SNPES-PJJ-FSU : 54, rue de l'Arbre-Sec - 75001 Paris - Tél. (1) 42.60.15.84.