Une instruction du 26 janvier définit, pour 1996, les objectifs prioritaires en matière d'interventions du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Un certain nombre d'actions visant à l'information de la jeunesse seront développées. Ainsi, des services d'aide aux jeunes seront créés favorisant au-delà de l'information, leur orientation, leur formation personnelle et leur relation avec le monde socio-économique, en coopération avec les organismes régionaux et locaux spécialisés (mise en place de bourses régionales offrant des emplois temporaires en liaison avec l'ANPE, recherche de parrainage des stagiaires, développement de l'offre de services personnalisés tels que des techniques de recherche d'emploi, la rédaction de CV, les bilans de compétence).
Des actions partenariales pour les initiatives, les loisirs et l'insertion des jeunes seront menées. Au niveau régional, les chantiers de jeunes bénévoles seront soutenus. A l'échelon départemental, les politiques locales en faveur des enfants et des jeunes « s'ouvrant à des préoccupations d'information, de prévention, de participation des jeunes à la vie de la cité » seront développées, ainsi que l'accès des enfants et des jeunes aux loisirs de proximité et aux vacances (aide aux séjours collectifs de courte durée...).
S'agissant de la formation des animateurs, plusieurs aides seront accordées. Parmi celles-ci, une aide aux préformations pour ceux ayant besoin d'actions de remise à niveau, une aide aux stagiaires des formations diplômantes (brevet d'aptitude professionnelle d'assistant animateur technicien de la jeunesse et des sports, brevet d'état d'animateur technicien de l'éducation populaire et de la jeunesse, diplôme d'Etat relatif aux fonctions d'animation) et une aide aux formations qualifiantes à vocation professionnelle destinée aux animateurs et éducateurs. Il est également prévu de créer une convention collective des métiers de l'animation sportive. Elle devrait porter sur les métiers correspondant à des emplois salariés dans les associations et les établissements à but lucratif. Les négociations devraient aboutir avant la fin de l'année.
Autre chapitre, celui de l'aménagement des rythmes scolaires. A ce sujet, le ministère confirme que « ne devront continuer à recevoir un soutien financier significatif que les seules opérations prenant en compte la liaison entre temps scolaire, périscolaire et extrascolaire, réunissant de façon coordonnée tous les acteurs de terrain (enseignants, parents d'élèves, élus, responsables associatifs) et offrant des activités de qualité tant dans le domaine du sport que dans celui des disciplines culturelles ou artistiques ».