Arcat sida dénonce la précarisation de la situation des malades

« La prise en charge sociale des malades [du sida] est de plus en plus difficile en raison des contradictions de la politique sociale actuellement menée », s'alarme Arcat sida (1) qui dénonce, en particulier, la précarité grandissante de la situation des malades. 85 % des personnes suivies par l'équipe du point solidarité d'Arcat sida se trouvaient en situation précaire avant même d'être touchées par le VIH. Et à cette précarité grandissante s'ajoutent des problèmes psychologiques de plus en plus lourds. Quant aux problèmes d'hébergement, ils sont omniprésents, 64 % des personnes suivies étant logées de façon précaire et 7 % sans domicile. Enfin, concernant les personnes en situation irrégulière, Arcat sida s'indigne de « l'attitude incohérente des pouvoirs publics ». En effet, explique-t-elle, « l'accès aux soins est encore trop aléatoire ». Quant aux personnes bénéficiant d'une autorisation provisoire de séjour, si elles ont accès aux soins, « elles n'ont droit à aucune aide sociale et financière ».