L'Etat et la ville de Paris ont signé, le 19 mars, une convention sida destinée à renforcer la mobilisation contre l'épidémie. En particulier par la prévention, le dépistage, l'accompagnement social des personnes séropositives et des usagers de drogue, et la formation des personnels. « Grâce à cette convention, nous allons pouvoir améliorer, et surtout harmoniser, les actions que nous menons en collaboration avec le secteur associatif, pour une plus grande efficacité de celles-ci », a indiqué à cette occasion Hervé Gaymard. Parmi les actions envisagées : amplifier la prévention en milieu scolaire et universitaire, accroître le nombre des centres d'accueil et de prise en charge des usagers de drogues, promouvoir les campagnes de dépistage volontaire en direction des personnes présentant des conduites à risques, renforcer la politique en faveur du maintien à domicile des malades et multiplier les actions de formation, notamment en direction des travailleurs sociaux. Concrètement, les deux partenaires s'engagent, pour 1996, à porter leur effort financier à hauteur de 100 millions de francs (contre 70 actuellement), les deux tiers de cette somme étant à la charge de l'Etat. Un comité de suivi et de pilotage sera chargé d'établir un bilan annuel. D'autres conventions de ce type pourraient être signées avec d'autres villes, en particulier Marseille.
LE SOCIAL EN ACTION
Paris et l'Etat signent une convention sida
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