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Mise en place de récupérateurs de seringues usagées dans certaines communes

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La direction générale de la santé souhaite mettre en place dans les communes les plus touchées par la toxicomanie un dispositif de récupération des seringues usagées «  afin de réduire les risques de contamination accidentelle, de contribuer à apaiser les esprits dans les cités les plus exposées et de faciliter la tâche des services municipaux chargés du ramassage ». Ce dispositif s'appuie sur la possibilité pour les communes volontaires d'implanter des récupérateurs de seringues sur le territoire municipal. A cette fin, l'Etat (la DDASS) peut prendre en charge à 100 % l'achat des récupérateurs de seringues à condition que les villes assument la charge de la collecte et de l'élimination des seringues provenant de ces récupérateurs, ainsi que leur maintenance.

Dans une lettre du 15 octobre 1995, le directeur général de la santé invite les DDASS à prendre contact avec les communes jugées prioritaires de leur département pour mettre en place un programme d'installation de récupérateurs sur les sites adéquats.

« L'implantation de récupérateurs doit s'accompagner d'une réflexion parallèle sur les possibilités de faciliter, si besoin est, l'accès au matériel d'injection stérile  », indique le directeur général de la santé. « D'une part, explique-t-il, cet accès [...] permet l'adoption de comportements de prévention par les toxicomanes. D'autre part, il est plus facile et plus efficace de demander aux usagers de drogues de participer à l'élimination des seringues usagées si, dans le même temps, on leur témoigne un certain respect de la personne et si on leur donne les moyens de se prémunir de risques infectieux. »

Dans tous les cas, « il convient absolument d'éviter que dans certaines villes, la relation avec les usagers de drogues se fasse exclusivement par le mode impersonnel de la distribution et de la récupération automatique », souligne-t-il encore. Un travail avec les associations et les professionnels de santé doit donc exister.

(Lettre DGS-DIV-SIDA nº 95-1320 du 15 octobre 1995, B.O.M.T. A.S./M.A.T.V. I. nº 96/4 du 29-02-96)

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