Par un règlement amiable intervenu devant la Commission européenne des droits de l'Homme fin janvier, le gouvernement français a accepté de verser 200 000 F d'indemnité supplémentaire à deux hémophiles contaminés par le VIH. Cette somme vient compenser la lenteur de l'administration et de la justice françaises à accorder une indemnisation aux victimes de transfusion sanguine contaminées.
Déjà condamné par la Cour européenne des droits de l'Homme (1), l'Etat français a préféré s'engager, cette fois, dans un processus de règlement amiable.
(1) Voir ASH n° 1957 du 12-01-96.