« L'application du remboursement de la dette sociale (RDS) (1) aux aides personnelles au logement est en contradiction avec l'objectif de lutte contre l'exclusion », s'alarment l'Union nationale des fédérations d'organismes HLM (2) et l'Uniopss (3). « Les aides au logement ont une fonction redistributrice essentielle, principale garantie du droit au logement », soulignent-elles dans un communiqué commun. Relevant que l'inclusion des prestations logement dans le RDS rapportera au budget de l'Etat 350 millions de francs, dont « une partie importante sera prélevée sur les ressources des personnes économiquement les plus faibles ». Aussi, tout en rappelant que le pouvoir solvabilisateur des aides à la personne a fortement diminué depuis 1993, les deux organisations demandent la suppression de cette mesure. Une réclamation à laquelle se joint la Confédération générale du logement (4) qui s'interroge : « Comment comprendre que les ménages les plus modestes soient visés, et tout particulièrement à la veille d'un projet de loi contre l'exclusion tant annoncé ? »
(1) Voir ce numéro page 11.
(2) UNFOHLM : 14, rue Lord-Byron - 75383 Paris cedex 08 - Tél. (1) 40.75.78.00.
(3) Uniopss : 133, rue Saint-Maur - 75541 Paris cedex 11 - Tél. (1) 53.36.35.00.
(4) CGL : 143/147, boulevard Anatole-France - 93285 Saint-Denis cedex - Tél. (1) 48.09.37.41.