85 000 victimes ont été accueillies et 9 000 médiations réalisées, en 1994, par les 150 associations et bureaux municipaux, membres de l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem) (1). Le plus souvent, les victimes ont été orientées vers l'aide aux victimes par le palais de justice, la mairie, le bouche à oreille, les services sociaux et la publicité. Parmi les dossiers traités, au niveau pénal, plus de 20 % concernaient des affaires de coups et blessures volontaires, 13 % des vols et recels, 9 % des infractions de la circulation et 8 % des abus de confiance et escroquerie. Quant aux affaires civiles, la plupart d'entre elles relevaient de problèmes familiaux (52 %) ou de conflits de voisinage (14 %). Dans le cadre de leur action, les services d'aide aux victimes ont contacté les services sociaux dans 8 %des cas. Enfin, selon l'Inavem, huit départements ne bénéficient, à ce jour, d'aucun service d'aide aux victimes (2), plusieurs projets étant cependant en cours.
(1) Inavem : 4/14, rue Ferrus - 75014 Paris - Tél. (1) 45.88.19.00.
(2) L'Aube, le Cantal, la Corse-du-Sud, le Jura, la Haute-Loire, la Meuse, le Tarn et la Guyane.