A la demande de son Syndicat de la protection judiciaire de la jeunesse (SPJJ-FEN) (1), la Fédération de l'Education nationale a demandé au Premier ministre d'arbitrer ce qu'elle estime être « une remise en cause du service actif » au détriment des éducateurs de la PJJ. En effet, explique le SPJJ-FEN, selon le ministre du Budget, la réforme statutaire de mars 1992 fait perdre aux éducateurs le bénéfice des retraites en catégorie service actif. « Une situation aberrante que rien ne vient justifier », proteste le syndicat, estimant que les conditions d'exercice du métier d'éducateur restent inchangées. D'autant, poursuit-il, que le corps des éducateurs est toujours classé en catégorie B. Un point de vue partagé par le garde des Sceaux. Lequel, dans un courrier adressé le 18 décembre à la FEN, précise que l'interprétation du ministère du Budget a été « effectuée unilatéralement » et « n'est bien évidemment pas acceptable ».
(1) SPJJ-FEN : 48, rue La-Bruyère - 75009 Paris - Tél. (1) 40.16.78.78.