« Le taux de progression des dépenses hospitalières, fixé à 2,1 %, compense à peine le taux d'inflation envisagé par les instituts de conjoncture pour l'année à venir », s'inquiète l'Uniopss (1), après plusieurs autres organisations syndicales, fédérations professionnelles et organismes mutualistes (2). « Dans ces conditions, estime-t-elle, on voit mal comment les établissements de santé pourront faire face à la hausse de leurs coûts. » Notamment en ce qui concerne l'évolution des frais de personnel. En outre, elle reste « préoccupée » par la hausse annoncée du forfait journalier à l'hôpital. « Une telle mesure risque fort de limiter l'accès aux soins des usagers aux revenus modestes, qui ne bénéficieraient pas d'une retraite complémentaire. »
(1) Uniopss : 133, rue Saint-Maur - 75541 Paris cedex 11 - Tél. (1) 53.36.35.00.
(2) Voir ASH n° 1945 du 20-10-95 et n° 1946 du 27-10-95.