Les attentes des 16-25 ans en matière d'autonomie. C'est l'objet du sondage réalisé par la Sofres-Policité à la demande de la Mutualité inter-jeunes et de la MNEF, et qui devait être présenté, le 30 novembre, à l'occasion d'une journée d'études sur l'insertion des jeunes (autour des thèmes protection sociale, santé, ressources, logement mais hors emploi), et qui a été repoussée à fin janvier ou début février en raison de la grève des transports.
Cette étude est un véritable baromètre de la santé morale des jeunes, montrant que si « les jeunes ne se sentent pas très à l'aise dans la société actuelle », on ne peut pas parler de « pessimisme généralisé ». 62 % sont en effet optimistes pour leur avenir, même si les trois quarts d'entre eux estiment que leurs problèmes « ne sont pas pris en compte par la société de façon intéressante ». Autre leçon de ce sondage : l'optimisme diminue avec l'âge et varie avec le sexe (les filles sont plus pessimistes) et la profession des parents (les enfants d'ouvriers sont les moins optimistes).
D'autre part, pour les jeunes, l'autonomie est synonyme avant tout d'emploi, puis de logement individuel, suivi de ressources, puis de vie en couple. Toutefois, seuls 9 % des jeunes interrogés ne se déclarent pas satisfaits des conditions de logement chez leurs parents.
Dernier aspect : la santé. Les deux tiers des jeunes jugent les structures de soins bien adaptées à leurs problèmes. Reste, soulignenent les auteurs du sondage, que le tiers d'entre eux (soit près de 3 millions de jeunes au total) sont insatisfaits en ce domaine !