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Les ASH ont 40 ans !

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L'hésitation n'a pas été longue. Quand, l'an dernier, nous avons réfléchi à l'événement qui pourrait le mieux célébrer notre anniversaire, très vite nous avons décidé d'offrir à nos lecteurs - et de nous offrir - une nouvelle maquette.

L'enquête menée dans la foulée a d'ailleurs confirmé, pour une large part, nos propres constatations : illisibilité du sommaire, problème de hiérarchisation des informations, présentation trop resserrée... Mais surtout, près de 9 lecteurs sur 10 souhaitaient conserver la présentation du journal en feuilles à feuilles (feuilles volantes) et ses grandes séquences déclinées autour des couleurs ASH. C'est en partant de ces enseignements que nous avons entamé la réflexion sur le renouveau de la maquette. Et décidé de ne pas brocher le journal, même si les feuillets mobiles lui donnent un aspect sévère qui nous dessert vis-à-vis de ceux qui s'arrêtent aux apparences.

Une maquette rénovée

Sur la forme, Arnaud Corbin, le maquettiste, a cherché à donner plus de lisibilité et plus de respiration à l'information, à mettre davantage « de blanc » pour employer son vocabulaire. D'où un sommaire dédoublé et une meilleure mise en valeur des textes.

Sur le fond, tout en conservant le découpage « textes-terrain », qui fait l'essence même des ASH depuis leur création, nous avons essayé de concevoir un journal moins figé, plus structuré, avec davantage de cohérence dans le déroulement des informations. Et surtout, nous souhaitions disposer d'un espace nous permettant d'apporter un traitement plus pointu à certains faits marquants.

C'est pourquoi nous créons une nouvelle séquence, baptisée l'événement, dans laquelle nous analyserons un texte important, un rapport, un fait de société ou encore une décision politique qui nous semblent mériter un éclairage particulier. Elle sera située en ouverture du journal, juste avant les actualités dernières, qui demeurent réparties en début et en fin de numéro. Mais pour marquer leurs vocations différentes, leur mise en page est distincte et elles changent de dénomination. « Le social en textes »  : veille et suivi législatifs et institutionnels en tête de numéro, présenté sur deux colonnes ; « le social en action »  : réalisations du secteur, échos de la profession, comptes rendus de recherches ou d'études, en bref tout ce qui fait le quotidien des intervenants sociaux et permet de faire le lien entre eux, sur trois colonnes à la fin de la revue.

Avec les feuilles vertes vient ensuite le cœur des ASH  - c'est d'ailleurs pour les archiver que les lecteurs ne souhaitent pas un journal broché -  Nous continuerons, bien entendu, à présenter, sous forme de dossiers classés par rubriques, l'information juridique et sociale susceptible d'intéresser tous les intervenants sociaux, ce qui explique le large champ couvert par cette séquence et sa nouvelle dénomination : « les politiques sociales ». S'y ajouteront le suivi des conventions collectives et les fiches consacrées périodiquement aux montants des prestations sociales.

Comment ces politiques institutionnelles sont-elles anticipées, pensées, mises en œuvre, appropriées ou au contraire subies par « les acteurs »  ? Les pages jaunes rendent compte de cette réalité. Elles accueilleront, comme aujourd'hui, des débats, ou bien encore des entretiens, des réalisations de terrain et davantage de reportages ou d'enquêtes.

La tribune libre, inaugurée il y a quelques mois, demeure évidement ouverte aux chercheurs, aux spécialistes du social, qui souhaitent s'exprimer sur les grandes tendances, questionnements ou problèmes du secteur.

Quant aux lecteurs, la 3e de couverture, moins réduite, accueillera plus largement encore leurs réflexions. Elle pourra aussi, selon les cas, nous permettre de développer un point précis « en direct », de dresser le portrait d'une personnalité du social ou encore de réaliser une interview express.

Des lecteurs fidèles

Pour revenir à l'enquête lecteurs, nous en présentons -enfin !- les résultats. Tout d'abord, le taux de réponse, nous en sommes très fiers et nous vous en remercions. Vous avez été près de 4 500, soit 10 % d'abonnés à répondre à notre questionnaire (le dépouillement porte sur 4 340 réponses), ce qui à lui seul marque votre attachement à la revue.

Premier enseignement, le lecteur type des ASH est une femme (dans 75 % des cas), âgée de près de 40 ans (32,6 % ont entre 30 et 40 ans et 33,3 %de 40 à 50 ans ; 20 % ont moins de 30 ans).

Les personnes ayant répondu à notre questionnaire sont 42 % à exercer la profession d'assistante sociale, suivies par 21 % de cadres et directeurs d'établissements (10,6 % de cadres et responsables administratifs et 10,3 % de directeurs d'établissement). Un chiffre qui explique peut être le peu de questionnaires directement renvoyés par les professions éducatives qui sont seulement 8 % dont 5 % d'éducateurs spécialisés. Parmi les autres professions, citons les animateurs (3 %) et les formateurs (3 %).

Les employeurs sont en majorité des associations (34 %). Viennent ensuite à égalité l'Etat (19,6 %) et les collectivités territoriales (20 %dont 9,6 % les départements et 8,5 % les communes). 4,4 % des réponses émanent des centres hospitaliers et 3,7 % des entreprises. Quant à leur activité, les abonnés la situent à 51 % dans le « secteur social », 19 % dans le « médico-social » et 16 % « l'éducatif ».

51 % des lecteurs des ASH reçoivent d'autres publications à caractère social, dont 22,5 % Le guide familial, 17,3 % TSA et 11,3 % Lien Social. Les « monolecteurs » des ASH le sont à 19,7 % parce que ASH « leur suffisent », mais aussi à 19,5 % pour des raisons budgétaires ou manque de temps (7,4 %).

L'enquête nous a permis de confirmer la grande fidélité de nos lecteurs puisque 54,3 % sont abonnés depuis plus de 5 ans, 33,9 % entre un an et 5 ans. Et si 70,5 % le sont via leur lieu de travail, 27,9 % prennent eux-même en charge le coût de l'abonnement.

Dernière information agréable, le coefficient de lectorat est de 6,3 personnes. Une enquête BVA, menée en janvier dernier, confirme qu' un ASH est en moyenne lu par 6 personnes. Ce qui représente pour un nombre d'abonnés constaté par l'OJD de 45 289 exemplaires, un lectorat d'environ 280 000 personnes.

Un attachement et une confiance qui nous honorent et que nous nous emploierons à continuer de mériter. Car, nous en sommes conscients, si les lecteurs sont en aussi grand nombre 40 ans après la création de la revue, c'est parce que les différentes équipes qui se sont succédé depuis 1955 ont toujours été fidèles aux principes de sérieux de l'information, de rigueur et de respect des lecteurs qui ont présidé à la création des ASH.

Hélène Morel

L'ÉVÉNEMENT

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