Une Charte de développement de l'emploi des entreprises de propreté devait être signée, le 16 novembre, par le nouveau ministre du Travail et des Affaires sociales, Jacques Barrot. Par ce texte, les entreprises du secteur, qui emploient traditionnellement un grand nombre de personnes peu ou pas qualifiées, s'engagent, d'ici fin 1997, à insérer 5 000 personnes en difficulté, à accroître le nombre des contrats en alternance jusqu'à 900 par an et à embaucher 230 personnes handicapées. Autres objectifs : la signature de 1 300 contrats initiative-emploi et le développement du nombre d'apprentis à plus de 500.
Auparavant, le 3 novembre, la fédération des entreprises de propreté (FEP) (1) avait créé, dans le cadre d'un accord paritaire avec la CGT, le CGC, la CFTC et la CFDT, un Fonds d'action pour la réinsertion et l'emploi (FARE). Financé par un prélèvement obligatoire prélevé sur la masse salariale de toutes les entreprises du secteur, le FARE devrait se consacrer, essentiellement, à la formation technique aux métiers de la propreté de personnes en difficulté. Ceci dans le cadre d'actions menées en partenariat, notamment avec les collectivités locales, les ANPE et les PAIO.
(1) FEP : 34, boulevard Maxime Gorki - 94808 Villejuif cedex - Tél. (1) 46.77.68.00.