L'immigration pour long séjour contrôlée par l'Office des migrations internationales (OMI) est passée de 82 620 personnes en 1993 à 57 345 en 1994. Le flux d'entrées est donc en diminution de 30,6 %, note l'Office dans son rapport d'activité 1994. Mais l'année dernière a été marquée par la sortie du champ d'intervention de l'OMI, depuis le 1er janvier 1994, des ressortissants des cinq pays non membres, au 1er janvier 1994, de l'Union européenne, parties à l'accord sur l'Espace économique européen, que sont l'Autriche, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède. Par contre, la parution des textes d'application relatifs au regroupement familial n'a pas influée sur les flux d'entrée.
Le rapprochement des familles constitue toujours la part la plus importante de l'immigration de long séjour passant toutefois de 69,6 % en 1993 à 65,4 % en 1994. Quant à l'immigration du travail, elle représente une part identique à celle enregistrée en 1993 (14 %). Enfin, la part des réfugiés est en hausse (11,1 % en 1994 contre 10,3 % l'année précédente) tout comme celle des visiteurs (9,1 % en 1994 contre 6,1 % en 1993).
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