Frais de scolarité : des étudiants tirent une nouvelle fois le signal d'alarme

Comme l'an dernier, à pareille époque, des étudiants en travail social dénoncent l'augmentation excessive des frais de scolarité imposée par les centres de formation (1).

Ainsi, à l'Institut de travail social et de recherches sociales de Montrouge, les frais de scolarité augmentent de 41 % par rapport à l'année précédente, indique la section syndicale UNEF-ID de l'établissement (2). Ce qui, pour un étudiant en première année, représente une dépense de 2 900 F. Pourtant, dans une note de service parue à l'automne dernier (3), la direction de l'action sociale rappelait que « la progression des frais de scolarité, au regard des charges et dépenses du centre, ne pourra revêtir un caractère brusque et excessif ». Déplorant l'asphyxie financière dont souffrent les centres de formation, les 310 étudiants de Montrouge refusent cependant « de laisser ceux-ci trouver la solution dans le porte-monnaie des étudiants ». Et, fixant un plafond à 2 000 F, ils réclament les moyens nécessaires pour lutter contre la sélection par l'argent.