Au 1er juillet, l'allocation aux adultes handicapés (AAH) et le minimum vieillesse ont été revalorisés de 2,8 % et les autres prestations (allocation compensatrice pour tierce personne, rente accidents du travail et pension d'invalidité) de 0,5 % (1).
Interpellé en juillet par la FNATH (Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés) qui dénonçait « les inégalités de traitement » résultant de ces revalorisations, le Premier ministre vient d'apporter la réponse suivante : « les difficultés budgétaires actuelles ne permettaient pas de tout faire. Elles ont conduit le gouvernement à faire un choix : porter son effort sur l'AAH ».
Une réponse jugée « dilatoire » par la Fédération et qui ne peut, à ses yeux, valoir argument. Elle a donc demandé à être reçue d'urgence par le Premier ministre.
En outre, le conseil national de la FNATH, qui se réunira les 7 et 8 octobre prochains à Rodez, examinera la réponse à donner à « tant de désinvolture de la part du gouvernement ».
(1) Voir ASH n° 1935 du 14-07-95.