La FNATH et les projets sociaux du gouvernement

Le 3 août, le ministre de la Solidarité entre les générations a accordé une entrevue à la FNATH (1) au cours de laquelle a été abordé le projet de loi sur la dépendance. La FNATH conduite par son secrétaire général, Marcel Royer, a réaffirmé sa position : « une prestation ouverte à tous, financée par tous les revenus, gérée par la sécurité sociale, modulée en fonction du degré de sujétion » alors même que le projet sera soumis au Conseil des ministres en septembre.

Autre sujet, la revalorisation au 1^er juillet des différentes prestations. La Fédération a déploré l'application de taux de revalorisation différents entraînant une « distinction » entre personnes handicapées. Colette Codaccioni a confirmé que cette « importante question » était à l'étude et que la réponse serait donnée à la FNATH en septembre.

Plaidant pour un « système universel de protection sociale financé par tous les revenus », la Fédération a souligné que la séparation entre la solidarité et l'assurance était « factice et dangereuse » pour la protection sociale et dénoncé les lacunes et les insuffisances de la réparation des accidents du travail.

Par ailleurs, la FNATH souhaite que la loi d'orientation de 1975 soit ajustée et non remise en cause, « afin d'assurer une meilleure cohérence du système et surtout améliorer l'articulation entre ressources et emploi » rappelant qu'un effort est particulièrement nécessaire pour l'intégration professionnelle dans la fonction publique.

Enfin, la Fédération et le ministre de la Solidarité entre les générations se sont accordés sur les idées de solidarité, et non d'assistance, et d'intégration en milieu ordinaire plutôt que dans les institutions.