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Auxiliaire de vie sociale (AVS)

« Si je suis là pour aider à la réalisation des tâches quotidiennes, mon rôle est aussi de stimuler et accompagner les personnes dans leurs sorties et leurs loisirs. »

Nadège Henon, AVS pour l’association Aid’Aisne

Missions

L’auxiliaire de vie sociale (AVS) est venu, en 2003, unifier et clarifier de multiples fonctions de l’aide à domicile, telles que « aide-ménagère », « aide à domicile », « assistante de vie ». Son titre résume à lui seul la fonction.

L’auxiliaire de vie sociale intervient auprès de toute personne nécessitant un soutien dans son quotidien (personnes âgées ou handicapées, malades, personnes en difficulté sociale, enfants). Et ce sur son lieu de vie, qu’il s’agisse de son domicile ou d’ une institution non médicalisée.

Il lui procure pour cela une aide pour toutes les tâches qui ne relèvent pas d’une prescription médicale. L’auxiliaire de vie sociale peut par exemple faciliter les déplacements ou la toilette d’une personne dépendante après évaluation de la situation par un infirmier, participer au lever et au coucher, à l’habillage et au déshabillage, ou encore veiller à la prise d’un médicament dont l’administration est laissée à l’initiative d’un patient.

Mais sa véritable dimension se situe dans la vie sociale. Dans une perspective de maintien à domicile, l’auxiliaire de vie sociale peut aider tant à la réalisation des courses et à la confection des repas, qu’à l’aménagement de l’espace et à l’entretien courant du lieu de vie. Il stimule la personne et l’accompagne dans ses sorties et ses activités de loisirs, en participant ainsi à la préservation ou au rétablissement de sa vie relationnelle.

Qu’il travaille pour un service d’aide à domicile ou au sein d’un établissement, son intervention s’inscrit dans le cadre d’un projet d’accompagnement individualisé, conduit en coordination avec d’autres intervenants sociaux, médicaux ou paramédicaux.

En faisant part de ses constats sur les avancées et les difficultés de la personne accompagnée, l’auxiliaire de vie sociale contribue à l’évaluation du projet individualisé.

 

Profil et compétences

Exercé en majorité par des femmes, cette profession est souvent perçue comme une solution de reprise d’activité. Il n’en demeure pas moins un métier du travail social et nécessite, à ce titre, un intérêt pour les problèmes humains rencontrés par les personnes dépendantes et/ou en grande difficulté psychosociale. Le sens de l’écoute, la patience et une excellente capacité d’adaptation sont les autres prérequis indispensables.

Formation

Le diplôme d’État d’accompagnement éducatif et social (DEAES), fruit de la fusion en 2016 des DEAMP et DEAVS, est la voie royale pour accéder au métier d’AVS. Aucun niveau n’est exigé pour suivre cette formation. De niveau 3, il se déroule sur une amplitude de 9 mois (initiale) à 36 mois (alternance) et comprend 525 heures d’enseignement théorique et 840 heures de pratique.

L’admission en formation est subordonnée au dépôt d’une candidature. Les candidats dont le dossier a été retenu sont reçus en entretien de 30 minutes portant sur la motivation et la capacité du candidat à s’engager dans une formation sociale.

L’accès à la formation est soumis à un concours d’admission qui comprend une épreuve écrite d’admissibilité (un questionnaire de 10 questions sur l’actualité sociale) et une épreuve orale d’admission (un entretien portant sur la motivation du candidat).

Des allégements de formation sont accordés aux titulaires d’un diplôme, certificat ou titre professionnel de niveau 3 en lien avec l’assistance ou le service aux personnes, y compris les titres de l’enseignement professionnel agricole option « services ».

La formation théorique approfondit cinq grands blocs de compétences :

  • accompagnement de la personne dans les actes essentiels de la vie quotidienne,
  • accompagnement de la personne dans les actes de la vie quotidienne dans le respect de cette personne et des règles d’hygiène et de sécurité,
  • accompagnement à la vie sociale et relationnelle de la personne,
  • positionnement en tant que travailleur social dans son contexte d’intervention,
  • travail en équipe pluriprofessionnelle, gestion des risques et traitement des informations liées à l’accompagnement de la personne.

Le diplôme d’État est obtenu après certification de chacune de ces compétences (épreuves écrites et orales).

Le DEAES est également accessible par la voie de la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Débouchés

Les perspectives d’emploi pour les AVS dans les années à venir sont très prometteuses. La demande ne cesse de croître dans divers environnements. Ils peuvent intervenir dans des structures d’accueil spécialisées, dans le milieu scolaire, ou même en tant qu’indépendants.

L’auxiliaire de vie sociale travaille toutefois essentiellement au sein d’un organisme de services à la personne (association, Ehpad, CCAS).

 

Evolutions de carrière

Les personnes souhaitant évoluer ont la possibilité de se spécialiser dans un domaine particulier, tel que la gérontologie ou l’accompagnement des enfants en situation de handicap. Avec de l’expérience et une formation complémentaire, un AVS peut devenir technicien d’intervention sociale et familiale (TISF), aide médico-psychologique ou aide-soignant, ou encore s’orienter vers un métier d’aide à domicile avec des responsabilités plus importantes.

Salaire mensuel moyen de début de carrière

Entre 1 570 € et 1 920 € brut.


>>> A lire aussi : Comment on devient auxiliaire de vie sociale

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