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Stress post-traumatique : les nouveaux risques du métier

  Pas de vieux os dans le social. Comme le souligne l’étude de la Fondation Jean Jaurès, « Société du lien, société de demain » : « Les deux tiers des travailleuses et travailleurs du lien déclarent être fiers de leur activité professionnelle. Pourtant, moins de la moitié recommanderait leur métier ! ». En 2019, 37% des salariés déclaraient d’ailleurs être incapables de continuer le même travail jusqu’à la retraite (accessible alors à 62 ans).
  C’est grave docteur ? Ces taux assez effarants sont sans doute des symptômes parlants d’un mal lancinant dont on parle rarement : le stress post-traumatique des travailleurs sociaux (SPT).
  Deep impact. Menaces verbales, violences graves, détresses mentales, mort d’un bénéficiaire, écoutes de récits tragiques : pauvreté, accidents, brimades, incestes, viol, maltraitance… C’est le quotidien des métiers du Care qui fréquentent la violence et ses conséquences. Cette approche du monde déteint sur les travailleurs sociaux, qu’ils aient participé à la scène traumatique ou qu’ils la vivent par procuration (le stress vicariant), l’impact est direct et profond.
  Que faire ? Le soutien institutionnel pour atténuer l’effet des traumatismes est essentiel. Celui des collègues aussi. Combattre le SPT, c’est aussi un travail d’équipe. Mais la première des actions à mener, c’est d’abord de vaincre des années de déni, de briser le silence, d’abattre un tabou.

A lire en accès libre pendant trois jours pour les lecteurs de L’essentiel du social, l’article principal de notre enquête sur le stress post traumatique : Travailleur social, métier à risque

 Voir aussi Charlotte Caubel : « Il faut créer un espace pour sortir de l’urgence continuelle ».

50 millions d’euros

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