Evoquée en décembre 2012, initiée en juillet 2013 et encadrée, en octobre dernier, par deux chartes destinées à en "structurer l'organisation et le déploiement", la mobilisation nationale contre l'isolement des âgés (Monalisa) "a bien grandi en une année", s'est félicitée, mardi 28 janvier, la ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l'autonomie, Michèle Delaunay, alors que le lancement officiel de Monalisa au niveau national avait eu lieu la veille à Metz (Moselle).
Plus généralement, la ministre a récapitulé mardi, à l'occasion de la présentation de ses voeux à la presse, les grands chantiers de son année 2014, "année du passage à l'acte" pour la future loi d'orientation et programmation pour l'adaptation de la société au vieillissement, pour Monalisa et enfin pour la "Silver économie".
"Passage à l'acte" pour Monalisa
C'est donc parti pour les 47 associations partenaires de l'opération Monalisa, et constituées en association aux côtés des caisses de retraire, de la Caisse des dépôts, des centres communaux et intercommunaux d'action sociale (CCAS/CIAS), des départements et des régions, autour de quelque 200 000 bénévoles.
La plupart des huit territoires-témoins retenus pour la mise en oeuvre de cette démarche (le Gard, le Lot, le Nord, la Gironde, le Val-de-Marne, la Creuse, la Nièvre et la Moselle) sont désormais "activés", a aussi souligné Michèle Delaunay.
"Un Français sur quatre de plus de 18 ans est susceptible d'être exposé, en cas de rupture, à l'isolement social", avait pour sa part rappelé la veille le collectif Monalisa dans un communiqué, en précisant que "près d'un quart de la population concerné par cette situation d'isolement relationnel (23 %) est âgé de plus de 75 ans".
