Deux chartes destinées à "structurer l'organisation et le déploiement du projet" Monalisa ont été adoptées jeudi 17 octobre, à l'occasion d'une première séance plénière, au cours de laquelle ont aussi été annoncés les huit premiers territoires-témoins pour la mise en oeuvre opérationnelle de cette démarche de lutte contre l'isolement et la solitude des âgés : le Gard, le Lot, le Nord, la Gironde, le Val-de-Marne, la Creuse, la Nièvre et la Moselle.
"Dans ces départements, et sur la base du volontariat, chaque acteur impliqué sera invité à rejoindre la dynamique engagée, fondée sur la mise en réseau", précise le ministère délégué chargé des personnes âgées et de l'autonomie, en indiquant qu'un programme de déploiement progressif sur le territoire national sera élaboré en 2014.
Dans les départements qui ne sont pas concernés pour l'instant, les acteurs intéressés peuvent d'ailleurs également se mobiliser sans attendre s'ils le souhaitent, en adressant leur candidature à Jean-François Serres, référent national Monalisa.
Deux chartes
Quant aux deux textes qui doivent encadrer l'organisation de Monalisa, il s'agit d'une "charte nationale", qui doit être signée par l'ensemble des partenaires nationaux d'ici à début 2014 et qui pose "les principes de fonctionnement et les engagements des partenaires" impliqués et d'une "charte de l'équipe citoyenne" qui définit, pour sa part, "la constitution et les missions des équipes citoyennes Monalisa, permettant ainsi le déploiement sur tout le territoire du projet".
Parmi les principes communs de la démarche figurent enfin, pour mémoire, la non-discrimination, le libre choix et la participation de la personne accompagnée, le droit à la renonciation, le respect des liens familiaux et sociaux, la confidentialité, l'interdiction pour les bénévoles de recevoir dons, legs ou gratifications, la non-substitution et la complémentarité par rapport aux autres intervenants.
