Recevoir la newsletter

Le programme européen d'aide alimentaire sauvé... pour deux ans

Article réservé aux abonnés

"Je suis profondément heureux du déblocage par les Etats membres des plans 2012 et 2013 de distribution alimentaire aux plus démunis (PEAD)", a officiellement déclaré le commissaire européen à l'agriculture, Dacian Ciolos, lundi 14 novembre, à l'issue d'une nouvelle séance de négociations entre les ministres européens de l'Agriculture.
Et le représentant de l'exécutif européen d'ajouter avoir "d'ores et déjà demandé à [ses] services de se mobiliser pour que tout soit prêt afin d'assurer la continuité du programme cet hiver". Pour mémoire, le programme européen d'aide alimentaire (PEAD), menacé de disparition par une minorité d'Etats en raison de divergences de vues sur le respect des règles de libre concurrence, subvient actuellement aux besoins de quelque 18 millions de personnes dans 20 Etats membres.

Un soulagement provisoire

C'est "un soulagement pour les plus démunis", ont réagi les quatre organisations chargées de la répartition de ces fonds en France, la Fédération des banques alimentaires, la Croix-Rouge française, les Restos du coeur et le Secours populaire français.
"Tous les efforts entrepris par les associations françaises et l'investissement du gouvernement français, notamment de Bruno Le Maire, [ministre de l'Agriculture], ont permis d'éviter le pire", se sont-elles ainsi félicitées dans un communiqué.
Mais "si cette décision est un soulagement pour les plus démunis et intervient à temps pour parer à l'urgence 2012 et 2013", poursuivent-elles, "elle pose toutefois la question de l'après 2013, au moment où la situation économique et politique exigerait que les liens humains et solidaires soient durablement tissés".

Une solution de compromis

Les organisations caritatives appellent donc les pouvoirs publics français comme européens à renforcer "le rôle-clef des acteurs de l'urgence sociale".
Le sauvetage provisoire du PEAD a été rendu possible par la marche arrière de l'Allemagne, jusqu'à présent chef de file de la minorité de blocage comprenant cinq autres Etats - la Suède, le Royaume-Uni, le Danemark, la République tchèque et les Pays-Bas - qui refusaient le financement par l'Union européenne de cette aide alimentaire.
La ministre allemande de l'Agriculture, Ilse Aigner, a en effet ouvert la voie à une solution de compromis en déclarant, lundi matin à Bruxelles, que son pays était prêt "à une solution de transition pour les deux prochaines années".

A.S.

Insertion

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur