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Les principales associations du secteur alertent à nouveau le gouvernement

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A la veille des premières assises nationales de l'aide à domicile, organisées mercredi 22 septembre à Paris, et neuf mois après la table ronde réunie en décembre 2009 sur les difficultés de financement du secteur, 16 organisations représentant les professionnels et les usagers de l'aide et des soins à domicile déplorent, dans une nouvelle lettre envoyée aux ministres concernés, "l'absence totale de mesures ou même d'annonces gouvernementales sur le sujet".
Près d'un an après la table ronde organisée par la direction générale de l'action sociale (DGAS, devenue depuis la DGCS), "la situation des structures reste dramatique", souligne en effet le collectif, en précisant avoir adressé ce courrier d'alerte au ministre du Travail et de la Solidarité, Eric Woerth, et aux deux secrétaires d'Etat respectivement chargées des aînés et de la famille, Nora Berra et Nadine Morano.

Un appel resté lettre morte

"Les groupes de travail organisés n'ont pas permis de repenser la refonte d'un système de financement à bout de souffle et la demande d'un fonds d'urgence pour soutenir les structures les plus fragiles économiquement est restée lettre morte", constatent en effet les organisations dans un communiqué publié mardi 21 septembre.
Par le biais de ce nouveau courrier, "le collectif entend maintenir sa mobilisation pour un secteur clef pour les familles les plus fragiles et pour la collectivité, dans le cadre d'une politique de maintien de l'autonomie (réflexion sur un 5e risque de protection sociale)".
Et si "certaines structures ont bénéficié d'une aide de la part de leur conseil général, ces solutions restent ponctuelles et locales" et ne sauraient être considérées comme "la réponse exigée par la situation : une refonte en profondeur du financement dans une perspective à long terme et à l'échelle du territoire national", argumentent ses signataires.

Prendre la mesure de l'urgence

"Dans un contexte où 60 000 personnes fragiles risquent toujours de perdre toute aide et 10 000 salariés leur emploi", les associations et fédérations du secteur réaffirment donc la nécessité :

  • soit de mettre en place des solutions pérennes opérationnelles dès le 1er janvier 2011 ;
  • soit de débloquer, à défaut, un fonds d'urgence qui permettrait aux structures les plus en difficultés "d'avoir un temps de respiration financière".

"Il est grand temps que le gouvernement prenne la mesure de l'urgence en proposant des avancées concrètes", concluent-elles.

Les signataires du communiqué sont Adessa-A domicile, l'ADMR, l'AD-PA, l'APF, la Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et amblyopes (CFPSAA), Familles rurales, la Fédération nationale des asociations de l'aide familiale populaire (Fnaafp-CSF), la Fédération nationale des associations de personnes âgées et de leurs familles (Fnapaef), la Fédération nationale avenir et qualité de vie des personnes âgées (Fnaqpa), la Mutualité française, l'UNA, l'Uniopss et USB-Domicile.

A.S.

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